« On a d’abord interdit aux enfants de moins de huit ans de travailler, puis l’interdiction a été portée à douze ans, puis à seize. (…) Qu’est-ce que c’est qu’un enfant ? Est ce qu’il faut les faire travailler, pas travailler ? Pas sûr » (Alexandre de Juniac, Patron d’Air France)
Travailleurs mécontents ? on embastille ! Et les flics de débouler chez des personnes qui n’ont rien fait d’autre que résister. Tout cela conduit par les jappements du roquet Valls, ce petit caporal teigneux : « voyous, voyous, voyous ! » s’étrangle-t-il. Mais ne nous y trompons pas, les rodomontades d’un Valls, ses coups de menton foireux ne sont que l’aveu de sa soumission la plus totale aux patrons, aux « forces du marché ». Au fond de lui, au-delà de ses fantasmes sadiques de flicard, il doit bien savoir ce qu’ils/elles sont, lui et ses semblables politicards : des valets. Rien de nouveau : le maigre « Etat social », cette aumône faite à la population avec ce dont on l’a spolié, ne doit pas dissimuler l’Etat-tout-court, dont la raison d’être est de maintenir en l’état les rapports de forces sociaux et économiques aux profits des riches et puissants. Et donc le boulot du sous-fifre Valls, au coup de sifflet de ses maîtres, c’est d’envoyer la flicaille quand ça rouspète de trop chez les gueux*.
*Au passage, on laisse aux « Je suis Charlie » transis d’amour devant les flics le soin de revenir à une plus saine appréciation de la véritable nature profonde de la maison poulaga.